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La magie des vrais papiers japonais !

Papiers japonais aux grues sur des lampes à poser

Vous le savez maintenant depuis longtemps beaucoup de papiers japonais sont faux ! Si vous voulez une petite piqûre de rappel suivez ce lien !!

Donc les miens sont vrais ! Ce qui veut dire qu’ils sont imprimés par sérigraphie et donc que leur rendu à contre-jour est magnifique !! Vous allez me dire, mais les autres sites aussi disent la même chose…oui je sais ! Il y a ceux qui disent parce que vous n’avez pas les moyens de vérifier et ceux qui disent vrais et vous le prouve !!

Je n’ai pas résisté aux grues…dans l’après-midi j’ai fait petites lampes « so cut » !!

Vol de grues papier japonais au fond noir Papier japonais bleu roy e vol de grues Papier japonais, vol de gruesLampes papiers japonais grues

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On y trouve : les plus beaux papiers japonais d’Europe

Les papiers japonais ou chiyogami. Pourquoi les plus beaux ?

Les chiyogami sont issus de petites fabriques artisanales qui fabriquent le papier manuellement et l’imprime par sérigraphie…comment savoir un chiyogami est vrai on faux. Compliqué, il n’y a pas de « label ». Un bon moyen est de le présenter à la lumière. Si vous obtenez des tâches sombres il est faux.

Si il s’éclaire tel un vitrail il est vrai !! Du coup le prix que le payez justifie bien la qualité que vous achetez, enfin en principe !

Venez les découvrir 184, Grand Rue à Poitiers ou ce weekend au salon des Loisirs Créatifs !

Chiyogami de Mon univers papier

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Dans cette boutique éphémère en ville, on y trouve quoi ?

Vous y trouverez 120 références de papiers népalais. Ces papiers dont se servaient les moines tibétains pour écrire leur manuscrit. Ce papier est réalisé à partir de l’écorce d’un arbuste, le daphné, qui pousse à l’état sauvage sur les contreforts de l’Himalaya. Fabriqué manuellement il est aussi imprimé à la main au bloc de bois.

Les papiers sont teintés dans la masse, ils ne se décolorent pas et ont une gamme de couleur magnifique. Vous pouvez coller ce papier sur tous les supports, carton, bois, plastique…C’est le roi de l’encadrement, du cartonnage, et du loisir créatif ! Le papier de la décoration !

 

 

 

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La fabrication du papier japon en France, suite !

Vous avez été très très nombreux à regarder la vidéo de mon dernier article sur la fabrication du papier japonais. Je suis donc ravie, car plus vous comprendrez comment est fabriqué le papier japonais que je vends plus vous comprendrez les valeurs qu’il véhicule.

Cette nouvelle vidéo illustre encore mieux le sens que je cherche à transmettre dans mon activité de commercialisation du papier japonais, valeurs humaines, valeurs environnementales et esthétiques.

Belles découvertes, partagez avec vos enfants et petits-enfants, ils adorent !

L’artisan papetier dont j’avais partagé la vidéo, m’a demandé de la retirer…vous ne pourrez donc pas la visionner, je vous prie de m’en excuser.

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Un spécialiste de la fabrication du papier japonais en France

feuilles papiers kozo

Vous avez pu voir sur mon blog différentes vidéos sur la fabrication du papier japonais.

Une cliente passionnée qui vient de tomber dans le papier washi, plus précisément le Usu Kushi, m’a fait découvrir un papetier français qui fabrique comme au japon du papier washi. C’est fabuleux ! Je vous laisse découvrir.

http://www.atelierpapetier.com/

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Un vrai papier japonais c’est quoi?

Le chiyogami que je vends est fabriqué artisanalement avec de l’écorce de mûrier travaillée manuellement avec des opérations longues et où chaque ingrédient et sa qualité est importante. Pour ce chiyogami le savoir humain est inestimable. Ce lien vous expliquera bien la valeur humaine que je transmets avec ce papier.

http://www.washiya.com/shop/iwanohousho/kodawarienglish.html

On obtient ainsi le washi qui est donc la base sur laquelle sera ensuite appliquée les motifs.

Il existe différent procédés de fabrication du washi et donc différentes qualités de papier. Certains papiers ne sont pas du tout homogènes et des pellicules peuvent se détacher facilement.

Le vrai washi se caractérise notamment pas des fibres longues et avec un papier massif et non composé de couches détachables. C’est un gage de qualité et de solidité. Voir les vues prises au microscope.

Le Washi peu devenir chiyogami après l’application de blocs de bois de motifs issus de l’industrie textile, lesquels motifs s’appelaient Yuzen. Si ces impressions ne sont plus réalisées à l’aide de blocs de bois, elles utilisent toujours le procédé traditionnel de la sérigraphie nécessitant une grande maîtrise technique. Dans le cadre de sérigraphies, les principales couleurs ne sont pas superposées mais appliquées les unes à côté des autres avec tout un jeu de motifs laissés en retrait ou réserve. Ensuite ils peuvent parfois être rehaussés de dorés ou de couleur, ces ajouts devant toutefois être très limités. Ce montage va vous permettre de comprendre sa réalisation avec un exemple de plusieurs passes de couleurs.

Je pensais naïvement que  tous les papiers chiyogamis étaient fabriqués comme les miens. Il n’en n’est rien !

De prétendus « chiyogamis » ne sont parfois réalisés non pas selon le procédé de la sérigraphie, mais en offset. Ce procédé rapide, permet d’obtenir des tirages en grande série, mais de mauvaise qualité. Les couleurs se superposent, n’ont pas la même tenue que pour des chiyogamis réalisés par sérigraphie. Cela explique pourquoi il y a une telle variété de prix dans l’univers des chiyogamis.

Certains studios au Japon imprimant en offest n’hésitent pas à ajouter du doré séparément pour faire plus authentique.

Ici les couleurs sont superposées, il n’y a pas de transparence. Avec une impression en sérigraphie, sous les lapins il n’y aurait pas eu de bleu ou de rose, mais le papier washi… Sous le rouge de l’oreille il y aurait eu aussi que le papier washi vierge et pas la couleur blanche du lapin puis le bleu encore en-dessous. Ici nous avons jusqu’à trois épaisseurs de couleurs donnant un aspect baveux. En sérigraphie nous n’en aurions qu’une. Vous comprenez maintenant pourquoi ces deux motifs ne pourront pas être utilisés en abat-jour ? Il n’y aura pas de transparence mais un côté opaque, sans aucun intérêt. En sérigraphie et par transparence, en revanche, chaque couleur est magnifiée sur le chiyogami de qualité.

Ce chiyogami est donc bien pour moi un joli papier fantaisie, mais pas un chiyogami comme ceux que je vends sur mon site !!

 

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Le témoignage d’un grand photographe : Pierre Mougin. Pour confirmer la qualité de mes si beaux papiers !

Papier japonais en fibres naturelle, kozo

Il est normal que vous découvrirez la qualité de ces papiers, on n’en trouve nulle part en France et il y a 6 mois j’ignorai encore leur côté « sacré » et précieux !

Je vous livre là le témoignage d’un photographe que j’ai eu sur Facebook !

Parce que mes papiers sont précieux, les photographes sont mes clients.

tirage palladium sur le plus beau papier du monde Bicchu Trinoko Gampi

  • Jean-Claude Mougin Ce papier est vraiment ne merveille pour qui pratique les images aux sels de fer. Sa surface est veloutée, sa structure compacte, son ph acide est idéal et permet un éclaircissement à l’eau sans acide ou EDTA. Malgré son faible gramage, il est particulièrement solide et ne se déchire pas dans l’eau. Une fois séché il peut apparaître froissé, ce que l’on peut aimer et lui donne une plastique très particulière. Il retrouve son aspect initial à la presse à chaud, et si l’on n’a pas de presse à chaud, il est facile de le coller humide sur une vitre, coller ses bords au papier Kraft, sécher à chaud, ce qui va le tendre et lui donner un aspect parfaitement lisse. Il se colle facilement avec une colle amidon comme le font les lithographes avec des papiers chine ou japon. Une fois collé sur un arche platine par exemple, l’image devient quasiment lumineuse légèrement dorée. J’ai l’impression d’avoir découvert le Saint Graal.

     

  • Agnes Clairand Une telle description du Bicchu, le rend effectivement aussi sacré que le Saint Graal, merci Jean-Claude !

    11 juillet, 16:25 · J’aime

  • Agnes Clairand On le trouve ici : http://www.monuniverspapier.fr/…/602-papier-japonais…

    Papier japonais, Bicchu Torinoko Gampi, 22g, 100% kozo, – Mon Univers Papier

    www.monuniverspapier.fr

    Bicchu Torinoko, papier japonais, 100% en fibres de kozo, réalisé à la main. Dimension 41.9x 54.61 cm Grammage 22 gr.

    11 juillet, 16:25 · J’aime · Supprimer l’aperçu

  • Jean-Claude Mougin J’aurais dû garder ce papier pour moi, comme une sorte de trésor personnel, mais je ne résiste pas à l’envie de le faire connaître, car il est difficile de trouver en France des papiers japonais artisanaux d’une telle qualité et il faut remercier Agnès Clairand de l’importer, et plus elle en vendra et plus nous les amoureux du platine seront assurés que ce papier sera « suivi », et toujours disponible. Le Taizan, que j’ai pratiqué et conseillé il y a peu est bien tristounet quand on les compare et d’ailleurs on ne trouve pas en France.

    11 juillet, 

    Agnes Clairand Je comprends ce dont vous parlez, il y a des papiers que je veux garder que pour moi…je n’y arrive pas non plus…la passion c’est ça, elle se partage ou elle meurt !

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La fabrication de mon papier japonais et ces caractéristiques.

Ce billet va vous paraître très technique, il a une finalité pédagogique, vous allez devenir « expert » en papier et sûrement plus exigent dans vos futurs achats. C’est passionnant, prenez le temps de le lire !

Quand j’utilise cette phrase « mes beaux papiers« , je ne fais pas référence uniquement aux côtés esthétiques de mes papiers autrement dit aux motifs,je fais référence à son mode de fabrication qui est artisanal. Cette vidéo vous en expliquera plus que moi et 10 fois mieux : Representative List of the Intangible Cultural Heritage of Humanity .

Une des caractéristiques de mon papier est la régularité de son épair, c’est à dire son apparence quand on le regarde par transparence. Le travail manuel du broyage, long et minutieux, permet une bonne séparation ainsi qu’une excellente répartition des fibres comme le montre la vidéo. L’épair de mon papier est par conséquent très régulier, ce qui lui confère une opacité uniforme ; les fibres sont réparties de manière très homogène sur l’ensemble de la feuille de papier et cela lui donne des propriétés mécaniques particulièrement stables. Il est de ce fait plus résistant aux écarts d’humidité, ne se déforme pas lors d’un encollage et permet un résultat imprimé uniforme. En outre il est très joli en transparence et c’est pour cette raison que j’aime l’utiliser en abat-jour.

Mon papier est ensuite collé dans la masse, ce qui signifie que les fibres sont « soudées » entre elles par un liant naturel. Cette phase de fabrication est essentielle pour que le papier puisse ensuite être peint ou imprimé sans que l’encre ne bave et ne se diffuse comme elle le ferait sur un buvard.

Un collage réussi associé à un épair régulier donne les meilleurs résultats d’impression avec des motifs très fins, très précis et une belle régularité des couleurs. On comprend facilement ce que donne une impression sur un papier à l’épair nuageux : il y a des zones sombres (amas de fibres), d’autres plus claires (manque de fibres) et la couleur imprimée ne parait pas uniforme.

Ce collage dans la masse et la qualité de répartition des fibres est capital et va définir le comportement du papier lors de son encollage sur les futurs supports où on va l’appliquer. Le papier est une matière vivante et il va réagir lorsqu’il va recevoir une colle ou de l’encre. S’il est de bonne qualité il va rester stable et maniable. Vous savez toutes pour l’avoir travaillé que mes papiers japonais se collent très très facilement !

Par contre, si le papier n’est pas bien collé et les fibres mal réparties (mauvais épair) à la fabrication, il va se déformer à l’encollage et la colle passe en transpercement. Vous savez que ce n’est pas le cas du mien.

Beaucoup de papiers à usage industriel sont peu ou pas collés dans la masse et reçoivent une enduction sur une face pour pouvoir être imprimés. Souvent dans ce cas le procédé d’impression est également industriel.

On parle dans ce cas d’enduction sur papier et de papier couché une face. Il est brut d’un côté et de l’autre il reçoit une couche plus ou moins épaisse qui le rend imprimable. Le résultat est une moins bonne cohésion interne du papier : on peut séparer très facilement cette couche et l’impression qu’elle a reçu du reste du matelas fibreux, un peu comme une « pelure ». Vous ne pourrez jamais faire ça sur mon papier.

Vient ensuite l’impression où on distingue deux niveaux de qualité actuellement utilisé sur des papiers dits « Japonais »

– L‘impression sérigraphie : avec des encres opaques, résistantes à la lumière, ce procédé permet d’obtenir une belle régularité dans les aplats de couleurs, une finesse des détails et un calage des couleurs entre elles irréprochable. Cette méthode est manuelle et minutieuse.

– L‘impression flexographie : avec des encres liquides à base de solvant, ce procédé est industriel. C’est un cliché caoutchouc qui vient appliquer l’encre sur le papier. Le résultat donne des aplats couleurs à l’aspect irrégulier et spongieux, les pourtours de l’impression bavent et le calage n’est pas toujours très précis.

Les prix de revient n’est pas le même, la flexographie est nettement « bon marché » par rapport à la sérigraphie. La différence s’explique par le procédé lui-même mais aussi par la différence de qualité des encres et l’épaisseur déposée.

Pour un papier Japonais destiné aux artistes, il est plus intéressant de choisir un papier imprimé en sérigraphie car l’encre sérigraphique a une résistance au vieillissement pouvant aller jusqu’à 10 ans contre… 1 mois pour la flexographie classique.

Mon papier est imprimé par sérigraphie. En France seuls les artistes peuvent se faire imprimer des œuvres par sérigraphie…tellement la méthode est longue et complexe donc onéreuse. Au Japon ils impriment leur papier, c’est normal qu’il vaille un certain prix !!

Enfin mon papier japonais est fabriqué par des générations d’artisans qualifiés issus d’une culture fière de cet art du papier.

Cet article a été réalisé grâce à l’aide précieuse de mon amie Isabelle, qui a travaillé de longues années comme experte dans l’imprimerie pour de grandes Maisons d’éditions

 

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Des papiers japonais vraiment fabuleux : la preuve en lumière

Mes papiers japonais, sont les plus beaux du marché. Le grossiste auquel je les achète est pour moi un énorme gage de crédibilité. D’ailleurs il est bien le seul et je suis donc bien la seule à avoir communiqué sur le fait que mon papier japonais a été classé par l’Unesco « patrimoine culturel immatériel ». Nous avons là en quelque sorte un label.

J’ai tenté à plusieurs reprises l’année dernière de vous expliquer en quoi mon papier était différent d’autres que l’on peut acheter ailleurs. La première différence qui pour moi est intrinsèque au papier japonais « Unesco », ce sont ses qualités de transparence qui viennent de l’impression de ses couleurs par sérigraphie.

Son usage le plus valorisant est donc de réaliser avec lui des luminaires. Vous le savez pour celles qui viennent en boutique, je passe mon temps à les essayer à contre-jour !! Comment rendre ça possible par internet ?

La tâche est ardue, longue mais réalisable…Je viens enfin de trouver le temps d’en photographier quelques uns à contre-jour.

J’espère que l’exercice n’ira pas à l’encontre de l’effet recherché. A contre-jour, ils sont magnifiés et du coup paraissent bien « pâlichons » sans lumière derrière. Les détails apparaissent très bien. Les parties dorées deviennent noires, le blanc devient lumière, ils sont superbes !!

Si l’exercice vous amuse, je vous laisse découvrir quels sont les papiers non éclairés aux quels ils correspondent…je pense que vous allez mettre un certain temps pour certains…et être vraiment surprises des comparaisons !